BONNES FÊTES
Nous vivons sur une planète dont les limites s'avèrent de plus en plus flagrantes. Les êtres humains ont des besoins élémentaires (se nourrir, boire, se loger, se chauffer, se déplacer) et ne pas pouvoir les satisfaire est un facteur d'instabilité important, voir de conflits armées.
L’élément clef pour le futur de la planète, c’est la démographie ! En 2030, selon les prévisions, nous serons 8.300 millions ! Une planète vieillissante et de plus en plus urbanisée, à comparer avec les 750 millions d'urbains que comptait la Terre en 1950.
En raison de la croissance de la population et des changements de mode alimentaire dans les pays émergents, la demande mondiale en nourriture devrait augmenter de plus de 35 % d'ici à 2030. Or les rendements agricoles, même s'ils continuent de s'améliorer, ne suivent pas la même pente et nous vivons déjà sur les réserves : au cours de sept des huit dernières années, le monde a consommé plus de nourriture qu'il n'en a produite.
Les rendements ne sont pas forcément au rendez-vous et le changement climatique vient aussi perturber l'industrie agro-alimentaire.
Les habitants des pays émergents changent leur régime alimentaire en y incluant plus de viande, dont la production est très coûteuse en eau et en céréales.
Les mégalopoles repoussent et grignotent les espaces agricoles.
Certains sols surexploités se dégradent.
Cela n'augure rien de bon pour les questions de sécurité alimentaire.
On trouve en tête des solutions envisagées pour remédier aux éventuelles crises alimentaires le recours aux OGM. Ou en est la recherche sur les OGM en France ?
En attendant : BONES FESTES A TOTS!