L’INDÉPENDANT À LA POINTE DE L’INFORMATION

Aujourd’hui, l’Indépendant annonce que « l’équipe de Raymond Faura » a été verbalisée -le 7 juin- par la police municipale de Perpignan.

Le 7 juin était le lendemain de l’annonce du retrait de ma candidature ! On peut se demander si on m’aurait mis ce PV de 135 euros si je m’étais maintenu au premier tour de ces élections. 

Je suis content de voir l’espace privilégié qu’occupe ma campagne dans notre unique quotidien local, depuis que je me suis retiré. Elle continue à faire du bruit après le deuxième tour, comme si j’avais gagné les élections…

Je n’avais eu qu’un petit article dans un coin de page (très bien écrit par JMC), pour ces législatives. Depuis, que j’ai fait gagner le projet de Hollande, on ne parle que de moi.

Lors des cantonales 2011, j’avais été annoncé dans un entrefilet de L’Indépendant comme le candidat du groupe de réflexion Politicat (qui en fait s’appelle Politic66) sur le canton de Saint Jacques. J’étais en réalité candidat PRG-PS sur le canton de Perpignan-Cabestany. Aucun journaliste de L’Indépendant n’est pourtant venu à mes deux conférences de presse pour en savoir plus. Ils ont continué à écrire « le prétendu candidat PRG-PS » pour me discréditer.  

Rappelons que lors des municipales de 2009 à Perpignan, j’avais monté une Liste Citoyenne avec 55 hommes et femmes de centre-gauche. Une liste de socioprofessionnels, enfin représentative de la diversité perpignanaise !

L’Indépendant a réalisé un sondage erroné où il demandait aux électeurs s’ils souhaitaient voter pour la « Liste Catalano-Centriste » alors qu’il s’agissait de la « Liste Centriste et Citoyenne » ! J’avais pourtant distribué 60.000 livrets de 16 pages sur toute la ville avec mon programme et le nom de ma liste. J’aurai peut-être dû la coller sur la porte ou sur les véhicules de L’Indépendant pour que l’information arrive à nos chers professionnels de l’information ?

Lors de ces municipales, Guillaume Clavaud, journaliste à L’Indépendant, avait écrit l’article « Mister Ramon, Monsieur Raymond » destiné à mettre les électeurs en garde contre « ce catalan qui voulait franciser son prénom ». Pourquoi avoir stigmatisé la plus jeune tête de liste de ces municipales ? Un an plus tard, Clavaud était candidat aux cantonales. Quand on est juge et partie…

Thierry Bouldoire a écrit, dans L’Indépendant d’aujourd’hui, que mes « autocollants fleurissaient un peu partout en ville. Jusque sur les portières de certains véhicules garés sur le parking d'une grande surface du Polygone nord ! Tout cela pour se désister avant le premier tour en faveur de Jacques Cresta... ».

Je lui réponds que mon équipe n’a jamais collé d’autocollants au Polygone Nord car ce n’était pas sur ma circonscription. Nous n’avons pas non plus collé sur des véhicules privés, devantures des magasins, cabines téléphoniques, troncs d'arbres et, encore moins, sur des panneaux de signalisation, contrairement à certains de nos adversaires. Nous sommes trop conscients des risques pour les usagers de la route.

Pour ce qui est de mon désistement avant le premier tour, je crois que ceux qui veulent voir Hollande mettre en place son projet, le comprennent parfaitement. Pour qui roule L’Indépendant ? Est-il vraiment indépendant ?

Pour finir, je confirme que je suis fier de la campagne que j’ai menée avec mon équipe. Le résultat qui a vu l’élection de Jacques Cresta est une très grande satisfaction.