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Ramon Faura-Labat
30 mai 2012

PROPOSITIONS À LA CGPME POUR BAISSER LE COÛT DU TRAVAIL ET AUGMENTER LE POUVOIR D'ACHAT

CGPME

Raymond Faura présentait son programme lors de la réunion de la CGPME pour les municipales de 2009.

 

La Confédération générale des petites et moyennes entreprises des P.-O. (CGPME66) invite tous les candidats aux législatives à débattre autour des thèmes liés à l'économie : PME, artisanat, commerce, tourisme...

 

Raymond Faura qui n’avait pas été contacté pour le débat avec les candidats de la Première circonscription, a été invité à celui de Prades, avec les candidats de la Troisième circonscription (Castex, Neuville, Panis et Mingo,...). De cette façon, il a pu défendre ses « engagements pour la France et pour les Pyrénées-Orientales ».

 

Voici un résumé des principales propositions que Raymond Faura, affilié à la CGPME de Dordogne où se trouve la maison mère de son entreprise « Prat-Dumas », a fait à la CGPME, ce mercredi matin :

 

 

Comment faire baisser le coût du travail pour relancer la compétitivité industrielle de la France?

Comment faire en sorte que le pouvoir d'achat des Français augmente sans qu’on réduise leurs impôts, nécessaires à l'économie du pays, ni qu’on augmente de manière brutale les salaires (mauvais pour la compétitivité)?
Voila quelques propositions qui ne demandent qu’une politique volontariste et pas d’augmentation du budget de l’état.

 

 

« Simplifier le code du travail et les feuilles de paye

pour réduire les frais de gestions et les litiges,

tout en augmentant la compétitivité des PME, artisans et commerçants. »

 

 

Proposition 1

 

Le code du travail comporte plusieurs milliers de pages, ceci est ingérable pour les artisans et les petites entreprises et représente des frais de gestion importants.

Une réduction, tout en respectant l’esprit du code est possible. En réduisant le code du travail à 500 pages nous serions encore les « champions d’Europe ».

Comme preuve, je peux donner l’exemple de mon entreprise où la gestion des différents contrats de travail et les feuilles de paye représentent une personne à mi-temps. Ceci représente 4% de notre masse salariale, soit 2% du coût totale de la production !!!

 

 

Proposition 2

 

La  complexité d’une feuille de paye en France comparée à celle de nos voisins allemands, espagnols belges et autres, est ahurissante.

Pourquoi ne pas réduire les lignes des différentes cotisations et ne laisser que 5 ou 6  lignes comme nos voisins.

Pourquoi ça ne change pas ? Probablement parce que les députés n’ont jamais rédigé une feuille de paye, comme le font les commerçants, artisans et petites entreprises qui n’ont pas la formation pour le faire et qui, en cas d’erreur, se trouvent à payer des amendes importantes ?

Ils sont obligés de payer quelqu’un en externe ce qui augmente leur frais de gestion et diminue leur compétitive.

Regrouper les lignes serait tellement facile.

Mais pourquoi faire simple si on peut faire compliqué ?

 

 

NB : En Allemagne, il n’existe que cinq lignes de cotisation dans leur bulletin de paye !!!

 

1 Maladie, Maternité

2 Vieillesse, invalidité, décès

3 Accidents du travail

4 Chômage

5 Assurance dépendance

 

 

« Décentralisation des sites de production vers les régions

pour diminuer les coûts de production liés à l’immobilier et aux transports,

tout en améliorant la qualité de vie et le pouvoir d’achat des travailleurs. »

 

Proposition 3

 

Le coût de la production est en partie dépendant des prix de l'immobilier et des transports.

Pour quelle raison y a-t-il des sites de production en plein Paris ou en banlieue, là où l'immobilier est hors de prix, les transports chers et paralysés par les bouchons, là où on est obligé de payer les salariés plus cher pour leur permettre de vivre ?

C'est absurde.

 

Le diktat de l'hyper concentration oblige les gens à se ruer vers Paris parce que la masse d'emplois à pourvoir est plus élevée qu'ailleurs. Pendant ce temps là, dans les régions, il y a des terrains vagues immenses inoccupés en périphérie des villes. Les communautés de communes peuvent y offrir tous les services nécessaires pour vivre bien et à moindre coût. Tout le monde serait gagnant.

Aujourd'hui, les gens fuient de plus en plus vers les banlieues avoisinantes de Paris parce que l'immobilier est moins cher et le cadre de vie plus reposant. Ils sont pourtant obligés d'y revenir pour travailler. Ils baissent la part de l'immobilier dans leur budget, mais font exploser leurs frais de transport. Sans parler des 2 à 3 heures par jour pour aller travailler.

 

On jalouse la compétitivité de l’Allemagne, mais on oublie de dire qu’en Allemagne les centres de production industrielle sont repartis dans l’ensemble du pays. Etonnant !


En décentralisant de façon cohérente les sites de production dans les régions, en organisant les transports et les relations entre les différents secteurs d’activités complémentaires, on peut créer des pôles économiques compétitifs. 

Cela permettrait une réduction des frais de transport et, de ce fait, une plus-value sur les marges des entreprises qui prennent en général ces frais à leur charge !
Cela permettrait aussi aux travailleurs de s'installer près de leur lieu de travail, dans des zones rurales, au calme, où les prix de l'immobilier sont bas. Les travailleurs verront une augmentation de leur pouvoir d'achat et une amélioration de leur qualité de vie !
Tout cela est parfaitement crédible, entièrement réalisable, et souhaité par de plus en plus de gens.


Ce projet, réalisé à grande échelle, au niveau du pays, peut favoriser la diminution du coût du travail et la hausse du pouvoir d'achat mais cela exige une volonté politique au niveau gouvernemental et un dialogue entre les partenaires sociaux, les communes, les entreprises et leurs salariés.

 

« Faire payer les charges sociales et familiales à tous les revenus,

pas uniquement à ceux du travail. »

 

Proposition 4

 

En France, les charges sociales familiales (gérées par la CAF) sont supportées uniquement par le revenu du travail. C’est une ineptie.

Le mois dernier à Bergerac, j’ai eu l’occasion de rencontrer M. Cahusac, ministre délégué au budget, avec quelques entrepreneurs affiliés à la CGPME, comme moi.

Il nous a confirmé qu’il trouvait injuste que ce soit uniquement les revenus du travail qui supportent cette charge. Pour sa part, il verrait bien les 5,4% d’Allocations familiales, figurant sur les bulletins de paye, transférés sur un impôt comme la CSG qui touche tous les revenus.

 

 

NB : En Allemagne, les prestations familiales sont entièrement financées par l'État.

Une cotisation supplémentaire à l'assurance dépendance de 0,25 % est versée par les assurés sans enfant.

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