SORTIR DU NUCLÉAIRE
Je partage l’objectif chiffré de François Hollande de baisser le plus tôt possible, la part du nucléaire dans la production d’électricité en France. C’est-à-dire, à mesure que des énergies renouvelables seront mises en place et que notre déficit commercial extérieur sera équilibré !
S’engager à réduire la part du nucléaire est réaliste, mais il n’est pas raisonnable de proclamer la sortie brutale du nucléaire sans en évaluer ni le coût pour l’Etat et les Français, ni les conséquences pour l’indépendance énergétique du pays.
J’ai toujours défendu l’emploi, et une sortie brutale représenterait, en ce moment de crise, une telle perte de compétitivité de nos industries qu’il est impossible d’en évaluer le coût induit en perte d’emplois.
Le président du PRG Jean-Michel Baylet a défendu la création d’un Pôle Public de l’Energie durant la campagne des primaires, et n’a jamais caché sa réserve sur le « tout nucléaire ». Néanmoins on ne peut pas abandonner le projet EPR tant que le développement des énergies renouvelables ne peut pas répondre aux besoins de la France.